 Q: I found this little passport Dan mask in a flea market for a bargain price. What made me interested was just the rear, which looked older. It was only 20 cm long, more or less. Can you please give me your opinion? Monica, 1803
A: Of course, this is some sort of Dan mask. It has several interesting features. There are two pairs of extra holes for fastening it to a belt or a body part. The carving does not appear to have been done with modern steel tools. And, as Monica points out, the rear looks authentically old. There are perhaps more Dan masks than any other kind. Here is what Rand African Art introduced his huge section on the Dan with: Masks are the most important form of the Dan art. Many of the other forms of sculpture are derived from the mask and what the mask symbolizes. Numerically, more masks are created than any other form of sculpture. Spiritually, masks are perceived to embody the most powerful of spirit forces. Socially, masks are the means of bringing control and order to village life. Masks provide the strongest impressions of a young Dan person’s earliest experience, as their importance is reinforced by their presence at all significant events. Masks are empowered by the strongest of supernatural spirit forces, called gle. Like dii, gle inhabit the dark forest, particularly where the trees grow high and dense. Gle long to enter into and participate in the ordered world of the village but, being invisible, cannot until a visible form for each is made. The nature of that form, a mask and complete masquerade ensemble meant to represent the personality of the gle, is seen in a dream. In addition, the gle must reveal its intended function in the dream or that dream is considered useless. The dreamer, who must be an initiated member of the men’s society, reports the dream to the council of elders. They then decide whether the masquerade ensemble should be created for that man to wear and perform. The carver carves the wooden face, and this is accompanied by attire that includes forest materials such as raffia, feathers, and fur. It is believed that each gle has its own personality, character, dance, speech patterns, likes, and dislikes, and it is given a personal name. The wearer of the mask takes on all these characteristics and qualities when he wears the mask ensemble. Having come from the unknown realm of the dark forest, a gle is thought to be unpredictable. Therefore it always has an attendant with it to control it as well as to interpret its speech. A |
4 Comments
Monica
Thanks Bob, I am happy to have been published and your explanation is very helpful.
Pytheasfrog
Pour ce qui me concerne ce masque ne me semble pas très ancien (encore faudrait-il définir ce qu’est ici la notion d’ancien). D’abord et surtout ce n’est pas un masque passeport, il est trop grand (20 cm) pour çà et les passeports sont minimalistes sans trous périphériques. Les trous périphériques confirment d’ailleurs qu’il s’agit d’un masque facial classique, trous qui permettent de fixer vers l’arrière un tissu qui s’attache aux trous et recouvrent le porteur. Les trous sont un peu trop régulièrement espacés et ils ne portent pas trace du frottement et de l’usure naturelle des ligaments en qui servaient à fixer la coiffe en tissu, ce qui devraient être le cas s’il avait servi depuis longtemps. La patine arrière de portage et d’utilisation n’est pas assez évidente dans sa répartition. Les parties les plus exposées au frottement d’usage étant le haut du front, le nez et le menton…Se pose aussi la question de son usage et sa destination ethnique ? ce n’est pas un zakpaë, ni un Gunyégë de course. Ces masques avec les yeux en grains de café comme on le retrouve chez les Wé/Guéré, sont très peu courants chez les Dan sauf en effet ceux de la zone d’influence Wé/Guéré. Enfin la typologie stylisytique faciale est proche des Wé : yeux globuleux, nez très épaté, bouche épaisse alors que les masques Dan de l’ouest de la côte d’ivoire ont un aspect plus fin, plus élégant. Cet avis bien entendu n’engage que moi.
Pytheasfrog
Pour ce qui me concerne ce masque Dan présenté ne me semble pas très ancien (encore faudrait-il définir ce qu’est ici la notion d’ancien). D’abord et surtout ce n’est pas un masque passeport, il est trop grand (20 cm) pour çà et les passeports sont minimalistes sans trous périphériques. Les trous périphériques confirment d’ailleurs qu’il s’agit d’un masque facial classique, trous qui permettent de fixer vers l’arrière un tissu qui s’attache aux trous et recouvrent le porteur. Les trous sont un peu trop régulièrement espacés et ils ne portent pas trace du frottement et de l’usure naturelle des ligaments qui servaient à fixer la coiffe en tissu, ce qui devraient être le cas s’il avait servi depuis longtemps. La patine arrière de portage et d’utilisation n’est pas assez évidente dans sa répartition. Les parties les plus exposées au frottement d’usage étant le haut du front, le nez et le menton…Se pose aussi la question de son usage et sa destination ethnique ? ce n’est pas un zakpaë, ni un Gunyégë de course. Ces masques avec les yeux en grains de café comme on le retrouve chez les Wé/Guéré, sont très peu courants chez les Dan sauf en effet ceux de la zone d’influence Wé/Guéré. Enfin la typologie stylisytique faciale est proche des Wé : yeux globuleux, nez très épaté, bouche épaisse alors que les masques Dan de l’ouest de la côte d’ivoire ont un aspect plus fin, plus élégant. Cet avis bien entendu n’engage que moi.
Monica Speciale
of course, it’s just your opinion.